Chou-fleur Les prix au fond du trou
En avril, les cours du chou-fleur en avril étaient 26 % en dessous de leur niveau de 2017. Ils se rapprochaient de leur niveau d’octobre et novembre 2017.
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Campagne chaotique pour le chou-fleur. « Les prix se sont situés généralement en dessous des prix de la moyenne de 2012 à 2016 au cours de cette campagne, rappelle le ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides mise en ligne le 24 mai 2018. L’écart s’est accentué dès la montée de l’offre automnale et a perduré jusqu’en janvier (–38 %), dans un contexte de consommation insuffisamment dynamisée avec la douceur des températures. »
Les prix font le yoyo
Bilan : le chou-fleur est déclaré en prix anormalement bas à la mi-novembre puis en crise conjoncturelle jusqu’au 12 décembre et à nouveau en janvier. Changement de tendance ensuite avec des cours qui s’envolent jusqu’en mars avec les intempéries de février qui pèsent sur les volumes et la commercialisation. Puis retour à la baisse en avril, dans un contexte où l’offre se redynamise un peu. Les prix se situent 31 % en dessous des prix de la moyenne de 2012 à 2016.
Au 1er mai, le ministère révise à la baisse la récolte nationale de choux-fleurs pour la campagne de 2017-2018. Elle atteindrait 241 200 tonnes. « Les épisodes pluvieux et les températures basses ont impacté la production au cours du premier trimestre de 2018 dans le bassin Ouest, décrit la note. Elle diminuerait de près d’un cinquième sur un an sur des surfaces stables et d’un quart par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. »
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